Problèmes et solutions
pour le retrait des fonctions tutélaires pour des mineurs en danger
Qian
Xiaofeng[1]
La tutelle des
mineurs est l’une des composantes importantes du droit civil. Mais il est
indéniable que la législation chinoise actuelle sur ce sujet est lacunaire,
sommaire et incomplète, et de moins en moins adaptée pour faire face à
une vie sociale complexe. Cela est particulièrement vrai après la réforme et
l’ouverture vers l’extérieur, lorsque l’économie planifiée a été remplacée par
l’économie du marché. Les modifications constantes des relations sociales ont
des répercussions aussi sur la mentalité et les modes de comportement des individus,
y compris sur les intérêts des mineurs dans les relations familiales. Faisant
partie de la vie sociale, le problème de la tutelle des mineurs a subi des
perturbations importantes, ce qui fait naître beaucoup de nouveaux problèmes
qui étaient absents ou quasi-inexistants à l’époque de l’économie du marché,
tels que les enfants séparés de
leurs parents, les enfants sans domicile, les enfants dont les parents sont en
prison ou se droguent. La tutelle des mineurs actuelle présente beaucoup de
défauts : manque de compétence des tuteurs, manque d’aide ou de direction
des fonctions tutélaires, l’intervention difficile de l’État en tant que
protecteur supérieur des mineurs, etc. L’existence de ces problèmes ont
porté atteinte sérieusement aux développements physique et mental des mineurs
en tant que personne vulnérable, et même à la stabilité et à l’harmonie de la
société. Par conséquent, il est urgent de résoudre les difficultés en matière
de la tutelle des mineurs, et en particulier de concrétiser le rôle de l’État
en tant que défenseur ultime des intérêts des mineurs, en déclenchant plus
rapidement les procédures de retrait des fonctions tutélaires.
I Les principaux
problèmes actuels de la tutelle des mineurs
A la suite de la réforme et l’ouverture vers l’extérieur,
le développement accéléré de l’économie sociale en Chine a bouleversé les
familles de type traditionnel, et change du même coup la tutelle des mineurs,
ce qui engendre de nouveaux problèmes et des défis à l’heure actuelle.
A
Les entraves des idées obsolètes sur la tutelle
Sous l’influence de la culture
traditionnelle millénaire, certains insistent avec trop de force sur
l’importance des liens familiaux, et privilégient le paternalisme au sein de la
famille. La charge de soigner des personnes vulnérables est principalement
assurée par leur famille. L’enfant est vu parfois comme la propriété de leurs
parents, de sorte que les charges tutélaires sont traitées comme une affaire
intrafamiliale, même lorsque les parents sont négligeant dans l’exercice de
leurs fonctions, ou portent atteinte à l’intégrité physique ou morale de
leurs enfants. L’intervention des tiers à la famille dans ce domaine est jugée
inappropriée, sans parler de l’intervention du pouvoir étatique. Selon
l’éthique et la morale de la Chine traditionnelle, les idées comme « La
punition des parents est la traduction de leur amour envers les enfants »,
« le bâton fait naitre le fils pieux », ou « Le
succès ne vient qu’avec la punition » sont extrêmement répandues,
l’autorité des parents sur leurs enfants est très puissante, et ce pouvoir
naturel empêche l’intervention des forces extérieures. Par exemple, dans
l’affaire de la torture d’une fille mineure dans le district de Jinsha,
Guizhou, le père a torturé sa petite fille pendant très longtemps, et personne
n’en dit rien même si tout le monde le savait.
B
Manque de compétence des tuteurs
Que ce soit sous
l’angle biologique ou psychologique, les parents sont considérés comme les
mieux placés pour élever et éduquer leurs enfants, et la famille est censée
créer le meilleur environnement pour le développement du mineur. Néanmoins,
tout principe connaît des exceptions, et beaucoup d’exemples réels montrent que
tous les parents ne sont pas aussi aptes pour assurer les charges tutélaires de
leurs propres enfants. À cause des différences de niveau d’éducation ou les
modifications de la structure familiale, certains parents manquent de
compétence pour assurer les charges tutélaires. Par exemple, lorsque les
parents quittent la maison pour travailler ailleurs, les enfants sont laissés à
leurs grands-parents ; ou lorsque l’un ou les deux parents se droguent ou sont
en prison à la suite de condamnations pénales; ou encore lorsque les parents
sont atteints d’une maladie ou d’un handicape grave; et aussi lorsque les
parents adoptent une méthode éducative problématique, effectuant des actes
violents envers leurs enfants. Dans la structure traditionnelle de la famille,
les proches étaient là pour donner secours. Cela n’est plus possible à l’heure
actuelle, avec le déclin de la grande famille. La famille nucléaire ne peut
remédier par elle-même à l’incompétence des tuteurs.
C
Absence de mécanisme efficace reliant la tutelle familiale et la tutelle
étatique
Selon les idées
traditionnelles, le mode de tutelle le plus favorable aux mineurs est
incontestablement la tutelle familiale. Mais à cause des différences quant à la
qualité intellectuelle des tuteurs et du mode d’éducation choisi, certains
enfants sont très gâtés et reçoive trop de soins, d’autres sont au contraire
soumis à la violence domestique ou même à la torture cruelle. En cas d’absence
de tutelle familiale ou de négligence des parents dans leurs fonctions
tutélaires, l’État devrait prendre le relais pour assurer les charges
tutélaires afin de sauvegarder les intérêts des mineurs. Néanmoins, pour des
causes culturelles, institutionnelles et économiques, notre pays met en œuvre
depuis longtemps un système de protection restrictif, qui concerne
principalement des pupilles de l’État ou des enfants sans domicile, sans se
préoccuper des enfants soumis à une tutelle inappropriée. Cela explique pour
une grande partie les tragédies fréquentes pour ces mineurs ces dernières
années.
D
Progrès et défauts de la législation actuelle sur la tutelle
Pour garantir la
santé physique et morale des mineurs, notre droit a établi formellement
l’institution de la tutelle. Le système mis en place par les Principes généraux
du droit civil (PGDC) est construit autour de trois modalités que sont la
tutelle légale, la tutelle judiciaire et la tutelle conventionnelle. Certes,
ces trois modalités sont utiles pour protéger les intérêts du mineur, mais
lorsque le tuteur ne peut pas remplir ses fonctions, ou même porte atteinte aux
droits du mineur, ce dernier est souvent incapable de protéger lui-même ses
intérêts, et donc l’intervention des tiers est indispensable pour déclencher la
procédure du retrait des fonctions tutélaires. En outre, le Comité du voisinage
(ou le Comité rural) en tant que tuteur résiduel est un héritage de planifiée,
et cette règle n’est plus adaptée à la société moderne. Quant à l’action de
retrait des fonctions tutélaires, l’article 18 des PGDC pose une règle
générale : « en cas de non-exécution des charges tutélaires ou
d’atteintes aux intérêts légitime de la personne vulnérable, (...) le Tribunal
populaire peut, à la demande des parties ou des organes concernés, prononcer le
retrait des fonctions tutélaires » L’article 59 de la Loi sur la
protection des mineurs, et l’article 21 de la Loi pour lutter contre la
violence domestique ont apporté des précisions complémentaires, mais ces
dispositions rencontrent toujours des difficultés dans leur mise en œuvre
concrète. Jusqu’à 2014, le retrait des fonctions tutélaires restait une
hypothèse d’école[2].
En 2014, la Cour populaire suprême, le Parquet général supérieur, la sécurité
publique nationale l, et le Ministère des affaires civiles ont publié
conjointement l’Avis sur certains problèmes pour le traitement légal des
atteintes aux intérêts légitimes du mineur du fait de leurs tuteurs (l’Avis),
lequel non seulement confirme la possibilité de priver les parents de leurs
fonctions tutélaires, mais également précisent les cas du retrait, la procédure
judiciaire et les mesures postérieures au jugement, etc. Par conséquent, cet
Avis est considéré comme « un
jalon historique dans la législation chinoise sur la protection des mineurs». Néanmoins, par rapport aux autres
législations développées à l’échelle mondiale, le retrait des fonctions
tutélaires présente encore des points de faiblesse, tel que la manque de
contrôle pour les demandeurs négligents, la faible puissance de la tutelle
étatique, les difficultés pratiques sur le placement des mineurs, etc.
À partir des
années 60 du siècle dernier, avec la naissance et l’évolution de l’idée de
protection des mineurs, la tutelle étatique est devenue une exigence pour
l’activité de protection des mineurs, ainsi que l’orientation et la tendance
actuelle pour la réforme législative en la matière à l’échelle mondiale[3].
Lorsque les parents, pour une cause objective ou non, ne remplissent pas leurs
fonctions en tant que tuteur, l’État doit prononcer le retrait des fonctions
tutélaires de ces premiers, et assumer lui-même ces fonctions, offrant une
garantie complémentaires à ces mineurs qui ne parviennent pas à bénéficier de
la protection de leurs parents.
II Réflexions sur
les stratégies pour améliorer le retrait des fonctions tutélaires au profit des
mineurs en difficulté
A
Renforcer davantage la campagne d’information et l’étude des règles relatives
au retrait des fonctions tutélaires
Le retrait des
fonctions tutélaires en faveur des mineurs en difficulté ne peut réussir si les
tribunaux travaillent seul, et il exige une forte coopération entre les
autorités judiciaires, les départements de l’administration et les
organismes sociaux. On constate dans la pratique judiciaire que malgré
l’existence de nombreux textes législatifs et règlementaires favorables aux
mineurs ainsi que de multiples ressources de bienfaisance disponibles, certaines
lois et règlements rencontrent des difficultés dans leur mise en œuvre, à cause
de l’insuffisance d’information et d’obstacles dans la communication, ce qui
empêche une résolution efficace et ponctuelle de certains problèmes pour des
mineurs en difficulté. Dans ce type de litiges, on s’aperçoit perçoit une
divergence de compréhension parmi les différents acteurs, et certains
personnels ne sont pas familiers avec des dispositions législatives ou
règlementaires qu’Ils sont censés connaître. Un conflit d’intérêt existe au
sein des différents départements, et le risque est grand pour des attitudes
dilatoires ou irresponsables. Par conséquent, il faut renforcer davantage
l’étude des lois et règlements ainsi que les documents normatifs sur la
protection des mineurs en difficulté, unifier la connaissance des différents
départements, clarifier leurs rôles respectifs par la voie de Conférences
conjointes périodiques. En particulier, le Ministère des affaires civiles doit
assumer concrètement la mission de garantir la protection en faveur des
mineurs en danger au nom du gouvernement.
B
Collecter les différentes sources, créer une plateforme de service unifié
Le retrait des
fonctions tutélaires pour des mineurs en difficulté est une mission à la fois
sérieuse et importante, laquelle nécessite un consensus de tous les acteurs et
une coopération parfaite. En fait, lorsque l’on traite des affaires impliquant
le retrait des fonctions tutélaires, les mineurs se trouvent toujours dans une
situation périlleuse, mais seulement un petit nombre d’entre elles reçoivent un
traitement judiciaire, alors que la situation dure déjà depuis une période
importante. Consciente de cette difficulté, plusieurs textes normatifs, tels
que la Loi pour la lutte contre la violence domestique, l’Avis pour punir les
crimes de violence sexuelle sur les mineurs, l’Avis sur certains problèmes pour
le traitement légal des atteintes aux intérêts légitimes du mineur du fait de
leurs tuteurs, ont tous des précisions quant aux personnes ayant la qualité de
demander le retrait des fonctions tutélaires ainsi que les procédures
concernées, et, en particulier, sur la liaison entre ces différentes
procédures. Cependant, pour de causes multiples, parmi lesquelles on peut citer
la mentalité des acteurs, les ressources financières ou les ressources
humaines, la diversité des conditions locales, il faut un intervalle important
entre l’élaboration des règles et leur mise en œuvre. En même temps, les
interventions visant à protéger les mineurs en danger doivent insister dans la
pratique sur le principe de la direction du gouvernement et la participation de
la société. D’un côté, le gouvernement doit améliorer les textes normatifs en
la matière, accompagnés des mesures administratives complémentaires ; de
l’autre côté, il doit mobiliser tous les groupes et les organisations pour
qu’elles puissent déployer leurs propres avantages, multiplier des services
bienfaisant adaptés aux caractéristiques et aux besoins des enfants en
difficulté, et développer des organismes de services, les bonnes-œuvres ou de
bénévolat professionnels, et fournir des services variables et spécialisés par
la voie d’appel d’offre gouvernemental ou des projets de coopération. Par exemple,
il existe à Shanghai des organismes sociaux spécialisés qui interviennent dans
les affaires des mineurs en danger, pour effectuer des évaluations ou des
investigations ou des interventions psychologiques, et pour mettre en place des
mesures provisoires, ce qui s’avère fructueux.
Pour l’étape
suivante, on peut essayer de créer une plateforme globale pour la protection et
la sauvegarde des mineurs pour une région déterminée, afin d’intégrer les
ressources gouvernementales et sociales, et de traiter de manière générale les
compte-rendu, les transferts, les contrôles et les réponses dans les affaires
du mineur, ce qui ont pour effet de constituer un système interinstitutionnel
de protection des mineurs en danger. Actuellement, le Décret de la protection des
mineurs à Nanjing publié le 16 décembre 2015 se sert comme un modèle utile[4].
Corrélativement, pour augmenter l’efficacité des organismes et élever le niveau
de qualité des services professionnels, il est concevable d’établir dans une
région déterminée plusieurs établissements provisoires pour la protection des
mineurs, capables de fournir un endroit sécurisé et confortable, une équipe
médicale professionnelle, et des services de consultation psychologique ou
d’éducation[5].
C
Promouvoir les innovations institutionnelles, avancer dans la prise en charge
Le retrait des
fonctions tutélaires des mineurs en difficulté est un nouveau défi pour les
juges des enfants, et beaucoup d’aspects peuvent encore faire l’objet
d’innovations et de développements.
Premièrement, on
peut continuer à améliorer le mode de soins sociaux, renforcer la protection
des intérêts des mineurs en danger. Le tribunal peut déléguer aux travailleurs
sociaux la charge de soigner les mineurs, et ces travailleurs effectueraient
des investigations sur l’environnement familial et les expériences des mineurs,
dont le résultat serait pris en compte pour prononcer le retrait des fonctions
tutélaires. En outre, avec l’habilitation du juge, les travailleurs sociaux
peuvent, après le prononcé du jugement, assister le juge dans la mise à jour
des situations quotidiennes et éducatives des enfants mineurs par le biais
d’une visite périodique. Dans les affaires de rétablissement des fonctions
tutélaires, les travailleurs sociaux peuvent évaluer les comportements du
demandeur et son aptitude à assurer ces fonctions, et communiquer les résultats
aux tribunaux.
Deuxièmement, il
faut rechercher un mécanisme pour la représentation des mineurs en difficulté
dans les affaires du retrait des fonctions tutélaires, et créer «la tutelle en cas de contentieux». À l’heure actuelle, il n’existe pas en
droit chinois un acteur pour prendre la parole pour défendre les intérêts du
mineur lorsqu’il existe un conflit d’intérêt entre ce dernier et son tuteur. On
peut emprunter la voie adoptée par la procédure pénale, nommer un tuteur en cas
de contentieux au profit des mineurs, qui intervient en cas de conflit
d’intérêt entre le mineur et son tuteur, et son rôle est de participer aux
instances, de faire valoir la volonté indépendante du mineur et de
défendre ses intérêts légitimes.
Troisièmement,
les tribunaux peuvent ordonner la tutelle provisoire, renforcer la surveillance
de l’exécution des charges tutélaires, et désigner clairement les personnes
assumant la mission de la tutelle provisoire, le délai de la mesure ainsi que
les responsabilités des tuteurs. Actuellement, La loi pour la lutte contre la
violence domestique ainsi que l’Avis sur certains problèmes pour le traitement
légal des atteintes aux intérêts légitimes du mineur du fait de leurs tuteurs
admettent tous la possibilité pour le gouvernement de mettre en place des
mesures provisoires en faveur des mineurs en danger, à l’aide d’organismes de
protection et de sauvegarde. Néanmoins, ces textes ne donnent pas de précisions
quant au retrait provisoire des fonctions tutélaires durant la mesure, ainsi
que sur la prise en charge des frais médicaux et quotidiens assurés par
l’ancien tuteur. Pour ces questions, il faut les trancher par la voie
judiciaire.
Quatrièmement,
il faut être prudent dans le retrait des fonctions tutélaires, et un organe du
contrôle s’avère nécessaire. Il faut garder à l’esprit que la privation de la
qualité de tuteur doit être conçue comme un recours ultime et inévitable. Pour
les tuteurs défaillants, il vaudrait mieux de prendre le temps pour statuer, et
les tribunaux pourraient fixer une période d’observation, pendant laquelle les
tuteurs devraient participer aux formations sur les charges tutélaires, et
recevoir des soins phycologiques. À l’issue de cette période, une réévaluation
serait faite et les juges s’en serviraient pour décider s’il y a lieu de
prononcer le retrait. Pour les demandes de rétablissement des fonctions
tutélaires faites par les anciens tuteurs, les tribunaux doivent nommer les organes
et les personnels spécialisés pour vérifier si ces demandeurs ont changé leur
attitude et s’ils présentent une compétence suffisante pour exercer les
fonctions tutélaires. Les tribunaux peuvent, s’ils le jugent nécessaire,
organiser une audition pour accueillir les avis du plus grand nombre de
personnes.
La tutelle des
mineurs est un composant crucial du système de la tutelle pour un pays, et la
protection des mineurs – des mineurs en danger en particulier – reflète le
degré de protection d’une société au profit des personnes vulnérables, et
constitue aussi un miroir de l’état des droits de l’homme d’un pays. Pour
établir un système satisfaisant de la tutelle des mineurs, il est indispensable
de continuer à améliorer les règles et les procédures du retrait des fonctions
tutélaires, et de renforcer la responsabilité de l’État en tant que gardien en
dernier ressort.
[1] Membre du Centre de recherche du droit des mineurs au sein de la Law Society droit à Shanghai, vice-président de
la Chambre criminelle du Tribunal de la grande instance du district de
Changning, Shanghai.
[2] Juillet 2014, Le Tribunal populaire de première instance dans la
Commune de Xianyou, Ville de Putian, Province de Fujian, a traité une affaire
de la maltraitance d’un mineur par sa propre mère, et le Tribunal a prononcé le
retrait des fonctions tutélaires de cette dernière. Cette décision a été
reconnue comme« la première
décision en Chine pour le retrait des fonctions tutélaires».
[3] Cao Shiquan, Etudes sur la tutelle des mineurs, Pékin, Presse de
l’Université de Droit et de science politique
de Chine, 2004, p.265.
[4] D’après ce décret, Nanjing a créé, au sein du Bureau du Comité de
protection des mineurs une plateforme globale pour la protection et la sauvegarde des mineurs, et elle dispose d’un numéro de
téléphone spécial pour diffuser des informations, pour recevoir et traiter les
plaintes, conseiller et renseigner, et les transmet rapidement autorités
concernées. Ces autorités doivent communiquer dans le meilleur délai au public
les résultats des traitements grâce à la plateforme.
[5] Au regard des
effets pratiques des asiles pour des femmes victimes de la violence domestique
à Shanghai, chaque établissements dans les districts ne reçoit qu’un nombre limité
de personnes, ce qui cause un gaspillage importants des
ressources sociales.
|