La
protection des droits et intérêts
patrimoniaux des personnes vulnérables en Chine : lois applicables et
pratiques notariales
FENG
Aifang,
Notaire
à l’Étude notariale du Nouveau Hongqiao
En
tant que pays de droit continental, la Chine a mis en place, au cours de la
construction d’un Etat de droit, depuis des lois fondamentales telles que la
Constitution nationale, les Principaux généraux du droit civil, la Loi sur les
successions et jusqu’aux dispositions particulières des lois spéciales
telles que la Loi sur la protection des mineurs, la Loi sur la protection
des droits et intérêts des femmes, la Loi sur la protection des droits et
intérêts des personnes âgées et la Loi sur la protection des handicapés, un
ensemble relativement complet de régime juridique pour protéger les différents
groupes de personnes en difficulté. Fidèles à l'esprit de la législation
nationale, les notaires accordent une attention particulière à la protection
des droits et intérêts légitimes des groupes de personnes particulièrement
vulnérables dans l’exercice de leurs activités professionnelles. Je vais, à
propos de la protection des droits patrimoniaux des personnes vulnérables,
présenter les règles du droit chinois régissant les pratiques notariales, ainsi
que leurs interprétations et mises en application concrète.
Constitution de
la République populaire de Chine
(Promulguée
en 1982, révisée en 2018)
Premièrement,
la Constitution énonce une règle générale concernant la protection juridique
des droits de propriété privée et des droits de succession des citoyens.
Article
13. Aucune atteinte à la propriété privée légitime des citoyens.
L’État
protège les droits de propriété privée et les droits de succession des citoyens
conformément à la loi.
Deuxièmement,
la Constitution énonce en particulier une protection spéciale à l’égard des
groupes de personnes vulnérables.
Article
45. Les citoyens de la République populaire de Chine ont le droit d'obtenir une
assistance matérielle de l'État et de la société en cas de vieillesse, de
maladie ou de perte de capacité de travail. L'État met en place les assurances
sociales, l’assistance sociale et le secteur médical dont les citoyens ont
besoin afin de bénéficier de ces droits.
L'État
et la société aident à organiser le travail, la vie et l'éducation des citoyens
aveugles, sourds, muets et souffrant d’autres handicaps.
Article 49. L’Etat protège le mariage,
la famille, les mères et les enfants.
Interprétation :
La Constitution en tant que loi fondamentale du pays, possède la force
juridique la plus élevée. Aucun texte - lois, réglementation, règle ou
documents normatifs - ne peut s’y opposer. Attacher de l'importance, au niveau
de la Constitution, à la protection des groupes de personnes vulnérables tels
que les personnes âgées, les malades, les handicapés, les femmes et les
enfants, matérialise l’esprit du droit fondamental dans un état de droit
moderne, reflète la civilisation morale et spirituelle du pays et c’est surtout
le dernier rempart qui protège les droits de l'homme dans un pays.
Principes généraux du droit civil (2017)
Premièrement,
des dispositions spéciales sont énoncées concernant la capacité d'exercice des
droits civils et les actes civils des groupes particuliers de personnes.
Article
16. Lorsqu'un fœtus est impliqué dans une succession, dans l'acceptation de
dons ou autre, il est réputé avoir des droits civils. Cependant, si le fœtus
est mort-né, sa capacité d’exercer lesdits droits civils sera considérée comme
inexistante dès le début.
Article
145. Les actes civils de caractère purement économiques réalisés par une
personne ayant une capacité limitée pour le comportement civil ou les actes
civils mais correspondant à l’âge, au niveau d’intelligence et à la santé
mentale de ladite personne sont valables ; les autres actes civils qu’elle
réalise ne sont valables qu’avec le consentement ou la confirmation de son
représentant légal.
Ensuite,
selon le Règlement sur la responsabilité de la tutelle et sur la disposition
des biens de la personne sous tutelle
Article
35. Un tuteur doit exercer sa tutelle en veillant à ce que la personne sous
tutelle en bénéficie le plus possible. Le tuteur ne doit pas disposer des biens
de la personne sous tutelle, sauf pour protéger ses intérêts
Enfin,
Respect des dispositions de protection spéciales à l’égard des personnes
vulnérables prévues par d’autres lois spéciales en matière
civile
Article
128. Les dispositions spéciales relatives à la protection des droits civils des
mineurs, des personnes âgées, des handicapés, des femmes et des consommateurs
doivent être respectées.
Interprétation :
Le droit civil est un important système juridique dans le code civil d’un pays
de droit latin. Les Principes généraux du droit civil constituent les grandes
lignes du Code civil et ont donc un statut et un rôle extrêmement importants.
Les Principes généraux du droit civil énoncent les principes de base et les
règles générales régissant des activités civiles et jouent un rôle directeur
dans le Code civil. Par exemple, ils déterminent les principes de base comme
ceux de l'égalité, du consentement, de l'équité, de l'honnêteté et du crédit,
de l'ordre public et de la protection des droits, ce
qui permet de garantir l'instauration d'un ordre social harmonieux et cohérent.
La Loi sur la succession (1985)
Premièrement,
Disposition sur la protection des droits des personnes autres que les héritiers
dans une succession
Article 14. Une partie
convenable d’héritage peut être transmise à une personne, autre qu'un
successeur légal, dépendant du soutien du défunt et qui ne peut pas travailler
ni disposer d'une source de revenu, ou à une autre personne qu'un successeur
qui s’est relativement bien occupée du défunt.
Deuxièmement,
les dispositions relatives à la protection des « parts
réservataires » des héritiers légaux « à double carence » [1]
Article 19. Le
testament doit réserver une partie nécessaire au bénéfice d’un héritier qui ne peut
ni travailler ni bénéficier d’une source de revenu.
Article 28. Au
moment du partage de la succession, la part d'un enfant à naître doit être
réservée. Si l’enfant est mort-né, la part réservée sera traitée conformément
aux règles de la succession légale.
Analyse
juridique :
1.
L'application de la disposition sur « l’accord d’une partie appropriée de
l’héritage » n’aura lieu qu’en cas de succession légale sans testament, et
entre le défunt et les personnes assistées par celui-ci, sans relations de droits
ni d'obligations légales ou convenues, mais simplement selon des considérations
morales créées par une relation de soutien et d’assistance entre eux. Lors d’un
partage d’héritage, pour les personnes assistées qui n'ont aucune capacité de
travail ni source de revenus, il faut alors prendre en considération ces
circonstances pour leur accorder une partie appropriée de l’héritage. Par
exemple, il faut tenir compte de ce que cette personne a fait pour le
défunt : la part de l’héritage sera proportionnelle au temps et aux soins
que cette personne a consacrés au défunt.
2.
La « part réservataire » est une obligation légale et elle s’impose lorsque le
testament est exécuté et que l'on constate qu'il existe un héritier « à double
déficience », à savoir sans source de revenus ni de capacité de travailler.
Dans ce cas-là le testament sera considéré comme partiellement inefficace dans
ses effets : il faut en fait conserver une part nécessaire pour ces
personnes ayant des difficultés avant de procéder à la succession
testamentaire. Il s'agit d'une restriction apportée par la loi chinoise à la
liberté de tester.
Pratique notariale :
S’agissant
de la succession légale, l’office notarial va vérifier s’il existe, autres que
les héritiers légaux, des personnes qui dépendent de l’aide du défunt ou qui
ont consacré plus d’effort pour s’occuper du défunt. On peut accorder à ces
personnes, selon le degré de leur soutien, une partie appropriée de l’héritage.
S'agissant de la succession testamentaire, le notaire vérifie surtout s'il
existe des héritiers « à double carence », tels que les parents âgés ou les
jeunes enfants, qui n'ont ni source de revenus ni la capacité de travailler au
moment où le testament est exécuté. Dans ce cas-là, il faut conserver une part
nécessaire pour ce type d’héritiers avant de procéder à la succession
testamentaire.
Loi
sur la Protection des mineurs
(Promulguée en 1991 et révisée en 2006)
Des dispositions spéciales
stipulent que le service judiciaire doit protéger les droits de succession et le
droit de bénéficier d’un legs des mineurs conformément à la loi.
Article
52. Les tribunaux populaires protègent, conformément à la loi, le droit de
succession des mineurs et leur droit de recevoir un legs.
Interprétation :
Les
mineurs sont l’avenir du pays et de toute évidence ils sont plus fragiles.
Leurs droits risquent d’être violés par leurs tuteurs ou des tierces personnes.
La Chine a donc insisté sur la nécessité de protéger les droits et intérêts
légitimes des mineurs par diverses parties, au niveau des lois et des
règlements, administratif et exécutif ainsi que judiciaire.
Pratique
notariale :
Compte tenu des restrictions
imposées au tuteur et à leurs droits énoncées dans les dispositions générales
du code civil, la protection des droits des mineurs se présentent en général
dans deux cas de figures pour les notaires :
1. Les parents veulent disposer
d’un bien immobilier (mandat pour une vente ou un prêt hypothécaire) enregistré
au nom d'un mineur. A ce moment-là, le notaire doit généralement vérifier si
cette initiative se prend dans l’intérêt de la personne sous tutelle - par
exemple, les parents affirment que la disposition du bien est destinée à un
traitement médical ou à l’amélioration de l’habitat : ils doivent alors
fournir certains éléments de preuve et signer une « déclaration »
affirmant que l’acte envisagé profite effectivement aux enfants mineurs, sinon,
ils doivent assumer la responsabilité juridique et les conséquences qui en
découlent si les droits des enfants mineurs étaient atteints. Ce n’est qu’après
que le notaire peut établir la « procuration pour la vente
immobilière » ou la « convention de prêt hypothécaire ».
2. Au moment de la succession, le
tuteur doit exercer sa fonction selon le principe qui consiste à agir le plus
avantageusement possible pour le pupille : normalement, le tuteur n’a pas le
droit de faire des actes négatifs à la place des mineurs sous tutelle comme
renoncer à une succession ou ne pas recevoir un legs.
La
Loi sur la Protection des droits et intérêts des femmes (promulguée en 1992,
révisée en 2005)
Premièrement,
disposition spéciale pour protéger le droit à l’égalité des femmes dans le
mariage, la famille, la société et dans le travail.
Article 24.
L’Etat applique le principe selon lequel l’homme et la femme reçoivent un
salaire égal pour un travail égal. Les femmes sont égales aux hommes en matière
de jouissance des avantages sociaux.
Article
28. L'État garantit aux femmes le droit de propriété égal à celui des hommes.
Article
29. On ne doit pas porter atteinte aux droits et intérêts des femmes
conformément à la loi en matière de mariage et de biens communs de la famille.
Deuxièmement,
disposition garantissant les droits de succession des femmes
Article
31. L'égalité du droit à la succession entre les femmes et les hommes est
protégée par la loi. Les femmes ne doivent pas être l’objet de discrimination
par rapport aux héritiers légaux du même ordre.
Article
32. Une veuve ayant principalement rempli ses obligations alimentaires envers
ses beaux-parents sera héritière légale de premier ordre, et son droit de
recueillir la succession n’est pas affecté par la succession en subrogation par
les enfants.
Enfin, disposition qui protège les femmes en matière
de disposition des biens communs du mariage et de partage patrimonial suite au
divorce
Article
43. L’État garantit aux femmes le droit de famille
et de mariage égal à celui des hommes.
Article
47. La femme jouit des mêmes droits que son conjoint en ce qui concerne la
possession, l'exploitation, la jouissance et la cession des biens possédés
conjointement par le mari et la femme conformément à la loi, indépendamment de
la situation de revenu de l'une et de l'autre.
Même
si le mari et la femme ont convenu par écrit que les biens acquis au cours de
la période du mariage, seraient la propriété séparée des parties respectives,
la femme a le droit de réclamer une compensation au mari au moment de divorce
s’il s’avère qu’elle a rempli plus d’obligations pour l’éducation des enfants,
les soins des parents âgés ou l’assistance pour le travail de l’homme, etc.
Article
48. Au moment du divorce, le mari et la femme doivent rechercher un accord
concernant le partage des biens immobiliers qu'ils possèdent conjointement ;
s’ils ne parviennent pas à un accord, le tribunal populaire rendra un jugement
tenant compte de la situation réelle des deux parties et suivant le principe de
protection des droits et intérêts de la femme et de bon traitement des enfants,
sauf convention contraire des deux époux.
Dans
le cas où le mari et la femme louent conjointement un logement, le problème du
logement de la femme doit être résolu au moment du divorce selon le principe de
la prise en compte des droits et intérêts de la femme et de leurs enfants.
Interprétation : Le
statut de la femme est relativement faible dans le couple et la famille
traditionnels en Chine, car les familles traditionnelles chinoises pensent que
mari doit gagner de l’argent en travaillant dehors et la femme doit s’occuper
de la famille. Sa contribution à la famille est de longue durée mais non
manifeste, et comme elle ne gagne pas directement de l’argent, c’est la raison
pour laquelle elle ne jouit pas d’un statut élevé dans la famille. Ce serait
trop long d’analyser ce phénomène aujourd’hui qui a des raisons à la fois historiques
et pratiques. Par conséquent, de nombreuses lois dans notre pays insistent sur
l'égalité de statut et d’identité entre les deux sexes, en mettant un accent
particulier sur la protection des droits de la personne et des droits
patrimoniaux des femmes.
Pratique notariale :
La protection des droits patrimoniaux des femmes apparaît dans deux types de
scénarios : lors d’une succession, le notaire examine la véracité du
consentement de la femme afin de s’assurer qu’elle sait parfaitement que la
fille et le fils profitent du même droit de succession, et que la bru veuve qui
a rempli l'obligation alimentaire, sait qu’elle est aussi héritière de premier
ordre ; ensuite le notaire enregistre son véritable consentement après
l’avoir éclairée sur la portée de cet acte et les risques ; enfin sera
signé l’acte juridique qui accepte ou renonce à la succession.
Un
autre scénario : Pour authentifier la convention matrimoniale entre époux,
l’accord de partage des biens en cas de divorce, le notaire vérifiera si les deux
parties ont signé volontairement la convention, surtout si la femme est victime
de fraude ou de menace. Y a-t-il un malentendu important ou un déséquilibre
flagrant dans le contenu de l'accord ? La répartition des biens suite au
divorce tient-elle compte de l'indemnisation économique de la femme qui
s'occupe de la famille ? La femme qui continue à s'occuper de l'enfant après le
divorce aura-t-elle une résidence fixe ? Le notaire doit poser beaucoup de
questions et avoir des informations précises et informer la femme sur ses
droits et la sensibiliser sur les risques juridiques et pratiques.
Loi
sur la Protection des droits et intérêts des personnes âgées
(Promulguée en 1996, révisée en 2013)
[Dispositions spéciales relatives à
la protection du droit patrimoniaux, du droit de succession et du droit de
recevoir un legs des personnes âgées]
Article 19. Les personnes âgées ont
le droit de disposer de leurs biens personnels conformément à la loi, et les
enfants ou autres membres de la famille ne doivent pas s'immiscer et ne peuvent
obtenir par la force les biens des personnes âgées.
Une
personne âgée a le droit d'hériter de ses parents, conjoints, enfants ou autres
membres de la famille conformément à la loi et ont le droit de recevoir des
legs.
Interprétation : Les personnes âgées ont travaillé dur pour subvenir aux
besoins de la famille et élever leurs enfants. Ils ont besoin du soutiens de
ces derniers pour passer leurs vieux jours quand ils n’ont plus la force de
travailler. Elever des enfants pour assurer ses vieux jours est une idée
traditionnelle et relève de la pratique ancestrale en Chine. La qualité de vie
des personnes âgées en Chine, surtout pour ceux qui vivent en milieu rural,
n’est pas parfaite car sans un système de protection sociale développée, donc
les vieilles personnes comptent essentiellement sur les soutiens alimentaires
et financiers de leurs enfants pour vivre.
Pratique notariale : 1. En cas de succession : Lorsque les
enfants décèdent avant les parents, afin de garantir que le niveau de vie des
personnes âgées, les lois disposent, d’une part, que les parents âgés ont le
droit d’hériter des biens de leurs enfants et, d’autre part, lorsqu’on répartit
l’héritage, il faut accorder la priorité aux personnes âgées. Comme les vieux
parents ne peuvent plus travailler en général, le notaire doit se renseigner
pour savoir s’ils disposent d’un revenu stable pour la vie, si ce n’est pas le
cas, les personnes âgées doivent faire preuve de prudence s’ils envisagent de
renoncer à l'héritage. 2. En cas de communauté des biens entre époux et
épouse. Lorsqu'un époux décède, le survivant a le droit d'hériter. En
général, la moitié des biens communs des époux est considérée comme l'héritage
et l’autre moitié appartient au conjoint survivant. Il est à noter que celui-ci
a toujours le droit de revendiquer la part de l'héritage afin de garantir au
conjoint survivant une partie plus importante de l’héritage. 3. Les
personnes âgées ont le droit de tester librement et de disposer de leurs biens
légaux selon leur propre plan. Personne ne peut s'immiscer ! Lorsqu'un
notaire découvre qu’une personne essaie d’influencer la libre disposition des
biens propres d’une personne âgée, ou encore, de contraindre une personne âgée
à faire un testament contenant des dispositions patrimoniales contre sa
volonté, le notaire doit trouver le moyen d'y mettre fin et de faire un travail
de persuasion et d'éducation.
Loi sur la Protection des personnes
handicapées (2008)
[Dispositions spéciales visant à
protéger les droits et intérêts légitimes des personnes handicapées, à fournir
une aide judiciaire ou une assistance judiciaire à des groupes de personnes
souffrant de difficultés particulières]
Article
14. Chaque année, le troisième dimanche du mois de mai est la Journée nationale
de l'aide aux personnes handicapées.
Article
60. En cas de violation des droits et intérêts légaux des personnes
handicapées, celles-ci ont le droit de demander aux services compétents de traiter
la question conformément à la loi, de demander à l'institution d'arbitrage un
arbitrage conformément à la loi ou d'agir en justice devant le tribunal du
peuple conformément à la loi. Pour les personnes ayant des difficultés
financières ou d’autres raisons et qui ainsi ont besoin de l’aide ou du secours
judiciaire, les autorités locales ou le tribunal populaire devraient apporter
leur aide et fournir une aide ou une assistance judiciaire conformément à la
loi.
Interprétation :
La loi sur la protection des personnes handicapées
protège les droits et les intérêts légaux des personnes handicapées, développe
la cause des personnes handicapées, garantit que les personnes handicapées
participent pleinement à la vie sociale sur un pied d'égalité et partagent les
réalisations matérielles et culturelles de la société. Il s’agit d’une arme de
protection puissante. En vertu de cette loi, la société tout entière doit
contribuer à la création d’une bonne atmosphère qui interdit la discrimination
fondée sur le handicap, favorise l’emploi proportionné des personnes
handicapées, accroit la sécurité sociale et bâtit un environnement sans
obstacles.
Pratique
notariale : Afin de mettre en application l’Avis
sur la création de la marque d'assistance judiciaire «
Assistance judiciaire en faveur du peuple, et prise de soin des personnes
handicapées» émis par le Ministère
de la Justice et la Fédération chinoise des personnes handicapées ainsi que l’Avis
sur le renforcement des services juridiques publics en faveurs des personnes
handicapées durant le 13e Plan quinquennal, le notariat
chinois a pris des mesures visant à fournir aux handicapés des services
notariaux de qualité, prioritaires, préférentiels et pratiques, à garantir les
droits et intérêts légaux des handicapés. Par exemple, le 16 mai dernier, à
l'occasion de la 29e Journée nationale d'aide aux personnes
handicapées, les bureaux de justice de différentes régions ont organisé avec le
concours des fédérations des personnes handicapées une série d’actions notariales
en faveur des handicapés, signé l’Accord de coopération en matière de
services notariaux aux personnes handicapées et promu plusieurs mesures renforcées en faveur des personnes
handicapées, notamment la réduction des honoraires notariaux, l’ouverture d’un
passage vert dédié et avec des guides, la mise en œuvre du système « le
premier notaire à qui un client s’adresse assurera la responsabilité du
dossier », l’accord de la priorité dans le traitement à condition
égale ; et aussi la prise en charge de la rédaction de l’acte et de
l’accomplissement des démarches administratives pour tenir la promesse selon
laquelle le client « n’a pas à revenir une deuxième fois à l’étude
» ; et enfin le rappel des risques juridiques et l’information sur les
droits et les devoirs de manière à protéger effectivement les intérêts légaux
des personnes handicapées ; ceci en améliorant les infrastructures et la
création d’un environnement sans obstacles pour les personnes
handicapées et que l’organisation ciblée de l’aide notariale aux personnes
handicapées soit une œuvre sociale, etc.
[1] Note du traducteur : carence de capacité
de travail et carence de source de revenus
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